Une brésilienne vient d’être arrêtée à l’aéroport de Conakry-Gbessia en possession de deux kilogrammes de cocaïne. Ce gros coup de filet est l’œuvre du service de ciblage de la douane nationale et les agents de l’Office Central Anti-Drogue (OCAD). Cette présumée trafiquante a été présentée à la presse le vendredi 13 août par la direction de l’OCAD.
Dans sa présentation, le commissaire divisionnaire de police, directeur adjoint de l’Office Central Anti-Drogue, a déclaré que les deux kilos de cocaïne ont été saisis le 7 août dernier à l’aéroport international Conakry-Gbessia par la cellule de ciblage de la douane nationale et la brigade anti-drogue. « L’intéressée a été interpellée sur place. Il s’agit de Larissa Borgesse Dos Santos, de nationalité brésilienne en provenance de Sao Paulo », indique le commissaire Ibrahima Kalil Camara.
il a expliqué que la drogue était dissimulée dans les creux des bracelets de femme. « C’est pour dire combien de fois notre activité est complexe. Au fur et à mesure que nous décelons les modes de dissimilation, eux aussi, inventent d’autres ingéniosités. Elle a déjà dénoncé ses complices mais pour le moment, nous préférons garder les noms pour ne pas compliquer la situation. Ce qui est clair, elle a dénoncé des personnes qui devaient l’accueillir à l’aéroport. Selon elle, c’est la première fois de fouler le sol guinéen. Compte tenu du respect des droits humains, nous gardons secret sa profession mais, elle prête ses services dans les boîtes de nuit », a-t-il expliqué.
Pour sa part, le colonel de gendarmerie, Farimba Camara, directeur de l’OCAD dira que ce n’est pas la quantité de 2kg qui l’intéresse mais plutôt, la découverte du mode de dissimilation. « C’est une preuve de la capacité professionnelle de nos agents dans les cordons frontaliers. Ce qui est très inquiétant, nos sœurs et filles sont beaucoup plus intéressées par le trafic international et national de drogue que les garçons. 70% des distributeurs sont des dames ou des demoiselles », a-t-il révélé.
Malgré nos sollicitations pour avoir sa version des faits, l’accusée a préféré donner sa langue au chat. D’après les enquêteurs, sur les 114 bracelets saisis, la drogue était dissimulée dans 57.