Le jeudi 2 septembre, à la faveur de la présentation de son nouveau bureau, l’Association des Journalistes de Guinée (AJG), que préside Yamoussa Sidibé, a dénoncé entre autres le traitement salarial des journalistes. «Il n’est pas rare de nous voir interpeller, de nous attaquer même, ce qui n’est pas normal. Le journaliste doit être un, être ensemble et se donner la main. Faire en sorte que nos intérêts soient défendus ensemble, que tout le monde comprenne l’intérêt de la pratique de ce métier. Qui pratique ce métier n’est pas un ouvrier, il est un artiste à respecter, c’est un intellectuel qui est un trait d’union entre les gouvernants et les gouvernés mais aussi entre les citoyens. C’est grâce aux journalistes qu’un fou peut répondre à un chef d’État.», estime Yamoussa Sidibé. Et le président de l’AJG de poursuivre en ces termes : « il est incompréhensible de voir aujourd’hui des journalistes qui perçoivent 500 000 GNF par mois et qu’un rédacteur en chef soit payé à 2.000.000 GNF. Ce n’est pas normal, ça nous fragilise, ça nous empêche de pratiquer effectivement notre métier. Donc, c’est tout cela que l’association des journalistes de Guinée va s’appliquer à prendre en charge, pour que nous accordions tous (le pouvoir, les nantis ) l’importance qu’il faut à ce métier et que nous puissions appliquer, exercer dans toute sa plénitude, dans le respect et la déontologie de la pratique de ce métier.» Yamoussa Sidibé fera comprendre que l’un des objectifs de l’AJG, c’est de faire en sorte qu’il existe toujours dans un groupe de presse ( Télévision, Radio, Site et Journaux ) un journaliste à côté qui a un minimum de 40% des actions.