Edito
Une union sacrée pour bâtir une Guinée forte !
Depuis le 5 septembre, c’est une nouvelle page qui s’ouvre dans l’histoire de la Guinée. Désormais, c’est le colonel Mamadi Doumbouya qui préside aux destinées de notre pays après son coup d’Etat réussi contre le professeur Alpha Condé et son régime. Tous les Guinéens patriotes caressent de plus en plus intimement l’espoir de voir leur pays débarrassé définitivement des fantômes de la division, du communautarisme, du clanisme, du clientélisme, de l’ethnocentrisme, du régionalisme, de la corruption et de l’impunité. Espérons vivement que le colonel Mamadi Doumbouya et ses compagnons du CNRD (Comité national du Rassemblement pour le Développement) continueront à poser des actes allant dans le sens du rassemblement des Guinéens autour d’un projet de développement digne du nom, pour faire de la Guinée un havre de paix, un pays prospère pour toutes ses filles et tous ses enfants, sans distinction d’ethnie, de région ou de religion.
C’est ensemble, la main dans la main, que les Guinéens pourront construire leur pays sur des bases solides. La division ne contribue qu’à saper les fondements de la nation. L’on ne cessera jamais de le rappeler, la Guinée est une famille indivisible. En lieu et place des récriminations liées à notre passé commun, les leaders sociopolitiques ou d’opinion, par patriotisme, devraient plutôt se faire violence pour s’engager dans la voie de la tolérance, de l’entente et de la cohésion. Après l’investiture du président de la transition, l’installation du Premier ministre de transition, et en attendant la formation d’un gouvernement de transition dans sa totalité, vivement donc l’apaisement des cœurs et des esprits pour une Guinée prospère !
Dans le discours qu’il a eu à prononcer lors de son investiture par la Cour suprême, le colonel Mamadi Doumbouya s’est félicité de la mise à disposition d’une Charte de la Transition, qui prévoit, notamment, un Gouvernement de Transition et un Conseil National de Transition, qui auront la charge de dérouler les différentes missions de la Transition, que sont : la rédaction d’une Nouvelle Constitution ; la refondation de l’Etat ; la lutte contre la corruption ; la réforme du système électoral et la refonte du fichier ; l’organisation des élections libres, crédibles et transparentes ; et la réconciliation nationale. Il a réitéré sa volonté et son ferme engagement à faire de la justice notre boussole en cette phase transitoire. Une déclaration qui a donné de l’espoir à l’écrasante majorité des Guinéens qui ne demandent qu’à être gouverner dans les règes de l’art. Après 63 ans d’indépendance, ces derniers vivent dans la précarité malgré l’immense richesse du sol et du sous-sol de leur pays. Vivement le changement qualitatif au bénéfice de tous les Guinéens.
Aminata Camara