Reprise de la délivrance des passeports
Les assurances du ministre de la Sécurité
Invité le mercredi 16 mars 2022, dans l’émission
‘’Mirador’’ de FIM FM, le ministre de la Sécurité et de
la Protection civile, Bachir Diallo, a abordé entre
autres le sujet relatif aux passeports.
« Vous savez, le passeport, c’est un document de
voyage et tout citoyen a droit à acquérir ce document
quand il le veut et où il le souhaite. Et c’est une obligation
pour l’Etat de pourvoir ses citoyens en passeports. Un
Etat qui n’est pas en mesure de pourvoir ses citoyens en
passeports, ce n’est pas normal. Mais la Guinée ne
fabrique pas de passeports. Donc, qu’est-ce que la
Guinée a fait ? A travers le ministère de la Sécurité et de
la Protection civile, on s’est mis en partenariat avec
quelqu’un qui fournit ce que l’on appelle le carnet, ce
n’est pas le passeport encore. Ce dernier, en ce qui qui
concerne la Guinée, c’est IRIS. Mais IRIS c’est quoi?
C’est un pôle ethnologique, IRIS ne produit pas les
carnets. Il a juste le matériel technologique pour pouvoir
enregistrer les données d’un client sur la puce que
compose le passeport et ensuite concevoir une base de
données pour héberger toutes les données. Et c’est tout
ce que IRIS fait. Donc, qu’est-ce qu’il a fait à son tour? Il
a sous-traité le carnet avec un autre partenaire…
Maintenant il se trouve que IRIS n’était plus en mesure
de fournir ce carnet…il fallait trouver un autre partenaire,
celui qui le fait pour le Sénégal. Mais le temps de faire
un passeport à la couleur, la sécurité que constitue ce
passeport, ça lui a pris un temps et c’est ce qui a
entraîné cette interruption. », a indiqué le ministre de la
Sécurité et de la Protection civile.
Parlant des dispositions prises, il dira ceci : « les
dispositions qui ont été prises, c’est que le PDG de IRIS
va venir en Guinée et il va rassurer le gouvernement.
Deuxièmement, l’équipement qui est là qui est vétuste, ils
ont pris l’engagement de changer tout cet équipement
avec le nouveau matériel. Troisièmement, ils devaient
construire le siège de la DCPAF, ça n’a jamais été le
cas. Ils ont pris l’engagement qu’ils vont le construire.
J’ai signalé également les 5 commissariats qui figuraient
dans la convention qui devaient être construits, ils vont le
faire. L’engagement le plus important qu’ils ont pris, c’est
ce que cette crise, une crise de cette ampleur ne va plus
jamais se produire parce qu’ils vont toujours avoir là-bas
un stock de 6 cent mille en plus en couverture et en
feuillets pour ne plus que ça se répète. »
Mohamed Sylla