Le samedi 28 mai, le secrétariat général des Affaires religieuses (SGAR) était face à la presse pour expliquer les dispositions relatives au pèlerinage aux lieux saints de l’islam. Les autorités saoudiennes en charge du pèlerinage ont attribué cette année un quota de 4 527 pèlerins à la Guinée. Les agences de voyage privées auront à leur charge 2527 candidats, les 2 000 autres candidats reviendront au SGAR. Le tarif est à 60 millions gnf.
Le ministre secrétaire général des Affaires religieuses, Elhadj Karamo Diawara, a mis l’occasion à profit pour revenir sur les dispositions prises par le gouvernement pour faciliter l’obtention du visa d’Arabie saoudite. « Le gouvernement, à travers le président de la transition, soucieux d’une meilleure organisation du pèlerinage cette année a donné l’instruction au Premier ministre de débloquer et préfinancer l’ensemble des exigences financières obligatoires et indispensables pour l’obtention des visas. Donc, l’État a préfinancé cette année 50% pour que la Guinée puisse être en possession des visas sans problème. Quand j’introduis à travers le système informatique l’obtention d’un visa, l’ordinateur va demander si le candidat a payé son logement à la Mecque, à Médine, est-ce que le transport au cours de son séjour en Arabie saoudite est payé, est-ce que le prix des tentes à Mina, à Arafat est payé ? Est-ce que les taxes TVA sont payées ? Est-ce que les taxes aéroportuaires sont payées ? C’est l’ensemble de ces sommes là une fois payées pour chaque pèlerin que l’ordinateur permettra d’accéder au visa. Là où je vous parle, nous n’avons aucune somme du Hadj concernant les potentiels pèlerins. Le président de la république a jugé nécessaire de préfinancer ça pour que nous puissions avoir les visas tranquillement et constituer les visas tranquillement », a-t-il expliqué.
Bintou Kaba