Le 20 juin 2022, à la faveur d’un point de presse qu’il a animé pour faire le compte rendu de la récente immersion gouvernementale à l’intérieur du pays, le Premier ministre de transition, Mohamed Béavogui, a annoncé, dans les jours à venir, un véritable dialogue sans tabou, franc et inclusif.
Réagissant le lendemain à cet appel au dialogue lancé par le Premier ministre, Mamadou Sylla, président de l’UDG, a dit ceci : « Je pense que ce n’était pas compliqué. On a perdu neuf (9) mois pour rien avec toutes les tensions qui ont été créées, on devait faire ça avant aujourd’hui. Neuf mois, on allait peut-être même commencer à trouver une échéance pour les élections. Parce que quand on voit toutes les institutions et structures de l’État à terre, il faut tout recommencer à zéro. Aujourd’hui à part les communes auxquelles il reste quelques mois puisque ça finit en février prochain, c’est les seules structures aujourd’hui qui sont légales. Après que l’assemblée après le coup d’État ait été dissoute par les militaires, on n’a ni député aujourd’hui, on n’a pas d’hémicycle, il y a beaucoup de choses qui manquent. Alors si on doit commencer d’abord le référendum, faire les élections communales , faire aussi les législatives et après arriver aux présidentielles , ça veut dire qu’il y a beaucoup d’échéances devant nous, au moins quatre. Donc neuf mois, on allait peut-être finir deux comme ça sans problème. C’est venu tard, mais comme on dit, il n’est jamais tard pour faire le bien »