Le vendredi 08 juillet, à l’issue de leur procès au Tribunal de Première Instance de Dixinn, Foniké Menguè et CIE ont finalement été libérés, à la grande joie de toutes celles et de tous ceux qui n’ont jamais cessé de se battre pour l’instauration de la démocratie en Guinée.
Les forces de l’ordre ont procédé le 5 juillet à l’arrestation très musclée de trois membres du Front national pour la défense de la constitution (FNDC): Oumar Sylla alias Foniké Menguè, Billo Bah et Alpha Midiaou Bah alias Djanii Alfa. Cette méthode d’interpellation a été condamnée par la plupart des acteurs politiques et de la société civile. Des manifestations violentes ont été organisées dans certains quartiers de la capitale pour exiger la libération immédiate et sans conditions de ces figures de proue du FNDC.
Le vendredi 08 juillet, à l’issue de leur procès au Tribunal de Première Instance de Dixinn, Foniké Menguè et CIE ont finalement été libérés, à la grande joie de toutes celles et de tous ceux qui n’ont jamais cessé de se battre pour l’instauration de la démocratie en Guinée.
Ils étaient poursuivis pour les faits d’injures publiques, outrage à magistrat, troubles à l’ordre public, à la sécurité publique par le biais d’un système informatique et complicité.
« Le tribunal, statuant publiquement, contradictoirement, en matière correctionnelle et en premier ressort, délibérant conformément à la loi, sur l’action publique déclare les nommés : Oumar Sylla alias Foniké Menguè, Alpha Midjaou Bah alias Djani Alfa et Mamadou Billo Bah non coupables des faits d’injures publiques, outrage à magistrat, troubles à l’ordre public, à la sécurité publique par le biais d’un système informatique et complicité, les renvoie pour des fins de la poursuite pour délit non établi à leur égard, ordonne leur relaxe pure et simple, met les faits à la charge du Trésor public, le tout en application des dispositions des articles 544 et 549 du code de procédure pénale. Telle est la décision du tribunal », a déclaré le juge Ousmane Simakan dans son verdict. Le même jour, Alphonse Charles Wright, celui qui était jusqu’alors le procureur général près la cour d’appel de Conakry a été nommé ministre de la Justice, Garde des sceaux.
Etienne Touré