Suite à l’arrestation musclée de ses leaders le 5 juillet dernier par les forces de l’ordre, le FNDC a annoncé mercredi 13 juillet des poursuites judiciaires contre l’équipe de la BRB2, à sa tête le commandant Jean Souaré et leur mandant, qu’il dit être le désormais ancien procureur général près la cour d’appel de Conakry, Alphonse Charles Wright.
« Le FNDC informe l’opinion nationale et internationale que les actes posés par les agents de la BRI et soutenus par leur mandant ne resteront pas impunis. Le FNDC annonce le dépôt d’une plainte par ses avocats contre le commandant Jean Souaré et son équipe pour violation de ses locaux, violences, tortures et arrestations arbitraires au préjudice de nos camarades. Par la même occasion, des actions similaires seront entamées contre le commanditaire au niveau du Haut-commissariat des Droits de l’Homme et du conseil supérieur de la magistrature », a déclaré Alseny Farinta dans une déclaration.
Pour ce qui est de l’identité du mandant de l’équipe du commandant Jean Souaré, Ibrahima Diallo, le chargé des opérations du FNDC, a été on ne peut plus clair : « Vous n’avez pas à vous poser cette question ou à vous faire des illusions. Nous faisons allusion effectivement au procureur Charles Wright qui a assumé non seulement l’intervention des policiers de façon illégale dans nos locaux mais aussi, il a également assumé que c’est lui qui a ordonné à ces policiers-là de procéder aux arrestations illégales de nos camarades du FNDC. Donc, bien entendu que c’est un magistrat et vous savez qu’il existe le conseil supérieur de la magistrature. Donc, nous allons saisir nos avocats pour voir quelle est la bonne démarche à mener pour pouvoir porter nos griefs contre le procureur Charles Wright devant le conseil supérieur de la magistrature. Nous allons aussi informer le Haut-commissariat aux Droits de l’Homme parce que c’est une question des droits de l’Homme. Le droit des leaders du FNDC arrêtés ont été violés. Il est de notre de responsabilité de pouvoir documenter ces cas de violation des droits de l’Homme pour porter à la connaissance non seulement au Haut-commissariat aux droits de l’Homme mais aussi des organisations internationales qui évoluent sur des questions des droits de l’Homme »
Mohamed Sylla