Le RPG Arc-en-ciel, l’ancien parti au pouvoir, a tenu son assemblée générale hebdomadaire le samedi 23 juillet. Une occasion qui a été mise à profit pour réagir à la sortie médiatique du procureur spécial Aly Touré, qui continue de s’opposer à la libération des cadres du parti.
« Les violations du droit et des procédures consacrées aux questions relatives à la gestion des dirigeants de la vie politique active sont aujourd’hui récurrentes dans notre pays… Nos dirigeants sont dans les mains de la justice suite à un mandat de dépôt illégal du Procureur spécial près la CRIEF. De cette date à nos jours, la CRIEF est devenue un véritable théâtre de débats juridiques allant dans tous les sens du droit. Lors de la comparution le 31 mai 2022, sur les faits inscrits dans les dossiers, aucune preuve à charge ne fut retenue et les avocats de la défense ont demandé une libération en faveur des responsables du parti. Les juges de la Chambre de jugement l’ont acceptée sous caution. Pendant que nous attendions cette libération, le Procureur Aly Touré l’a infirmé dans la logique de ses déclarations sur les antennes de la RTG, faites à la veille du jugement. Le Procureur spécial Aly Touré a dit, sans gêne, qu’il apporterait des preuves à charge dans les prochaines audiences… Nos camarades incarcérés ne sont plus des détenus de droit commun, mais des détenus politiques et cela mérite une réponse de notre part… », menace le RPG Arc-en-ciel.
Balla Sangaré