La Journée internationale de la femme africaine a été célébrée en différé le vendredi 12 août à Conakry. Une occasion que le président du CNT, Dr Dansa Kourouma, a mise à profit pour exhorter les Guinéennes à jouer pleinement leur rôle dans la vie sociopolitique de notre pays, notamment pendant cette transition.
« Je dis et je réaffirme que cette transition n’est pas une transition politique. Elle n’est pas politique du tout. Les politiques qui se sentent menacés ou qui pensent qu’ils sont la cible de la transition, ils se détrompent parce qu’en réalité elle est sociale. C’est pour donner aux femmes et aux jeunes, l’espace politique, l’espace social et l’espace économique nécessaire pour tirer le pays vers le haut. Tout projet de société qui n’accorde pas la place qu’il faut à la femme doit être rejeté par les femmes et par la société guinéenne. Toute liste de candidature qui ne donne pas 50% aux femmes et à des positions d’éligibilité doit être rejetée. On a besoin d’écrire des lois pour ça. C’est le comportement et tout se décide dans la conscience, dans la tête, et nous agissons à travers notre comportement pour que ce qui est dans la tête soit une réalité . Parce que nous avons l’obligation d’arriver à ça, parce que tout ce dont la Guinée a besoin se trouve sous les pieds de la femme », a indiqué Dr Dansa Kourouma, président du CNT, l’organe législatif de la transition. Une sortie qui, sans nul doute, sera largement commentée et interprétée diversement dans les états-majors politiques et au niveau des organisations de la société civile.
Etienne Touré