Le mercredi 24 août, le rapport final des assises nationales a été remis au président de la transition, le colonel Mamadi Doumbouya. Il y a été recommandé entre autres de réduire le nombre de partis politiques dans le pays. Le lendemain, en marge de la rencontre entre les coalitions politiques et le médiateur de la CEDEAO, Dr Fodé Oussou Fofana, vice-président de l’UFDG s’est prononcé sur le sujet.
« Ce qu’il faut éviter, c’est de continuer à créer des partis politiques parce qu’au jour d’aujourd’hui, il y a des partis politiques qui n’existent que par le nom. Il y a des partis politiques qui n’ont que leurs agréments, qui n’ont pas de sièges, qui n’ont participé à aucune élection qui ne font absolument rien, qui disent parti égal à parti…La réduction du nombre des partis politiques, la question n’a pas de sens. C’est tellement illogique qu’on n’a pas besoin d’en débattre. Un parti politique, c’est une entité qui existe et qui est créée et animée. Les citoyens ont le droit d’appartenir aux partis politiques qu’ils souhaitent. Mais si des individus se lèvent pour dire qu’il faut réduire le nombre de partis politiques. Allez leur demander de vous donner les bonnes raisons pour lesquelles on doit réduire le nombre des partis politiques. Quel est l’inconvénient ? », a indiqué Dr Fodé Oussou Fofana. Et d’ajouter : « Il faut faire en sorte que les critères existent pour créer un parti politique. Qu’est-ce qu’il faut faire ? Quelles sont les conditions qu’il faut remplir pour créer un parti politique ? Maintenant si on peut créer 20 ou 30 partis ou même 50 partis, il faut aller d’abord sur la base des critères. Un parti politique qui est créé tout simplement parce qu’il veut créer un parti politique qui n’a pas de siège qui ne fait absolument rien… »
Bintou Kaba