La route continue d’endeuiller les familles guinéennes. Dans la nuit du jeudi 15 au vendredi 16 septembre, un grave accident de la circulation s’est produit sur la nationale Kankan-Kouroussa à la rentrée de cette dernière ville. Bilan : 14 morts et des blessés.
« C’est dans la nuit vers 2 heures du matin que j’ai été appelé par la police qui était sur les lieux de l’accident. C’est à moins de 5 kilomètres de la ville que l’accident s’est produit. C’est un minibus qui quittait Kondjanakoro, une sous-préfecture de Mandiana qui accompagnait un corps pour Bissikirima une sous-préfecture de Dabola. Le minibus est rentré en collision avec un autre véhicule qui est une camionnette immatriculée RC 1690 AS. », a expliqué le préfet de Kouroussa, le colonel Idrissa Camara. Et d’ajouter : « L’accident était violent, l’excès de vitesse en était à la base. Selon les informations d’un des survivants, dans le véhicule, il y avait un bidon d’essence, lorsque l’accident s’est produit. C’est un des pneus qui a pété donc avec le choc, le bidon d’essence qui était dedans a pris feu et les portes étaient complètement verrouillées. On n’a pas pu sauver tout le monde, il y a eu 14 morts dont 11 complètement calcinés. On a déposé les corps au niveau de la morgue de l’hôpital préfectoral de Kouroussa, il y a 5 personnes qui sont sous soins intensifs, deux d’entre elles ont été déférées à l’hôpital régional de Kankan, elles ne pouvaient pas être prises en charge ici compte tenu de l’état de gravité de leur choc.»
Cet accident relance le débat sur la sécurité routière dans notre pays. Il y a quelques mois, l’on a enregistré une série d’accidents mortels à travers le pays (Kolaboui, Kankan, Télimélé). Une situation qui devrait interpeller les autorités compétentes.
Mohamed Sylla