Le mercredi 14 septembre, le ministre de la Justice et des Droits de l’homme, Alphonse Charles Wright, était du côté de la maison centrale de Conakry où sont détenus Ibrahima Diallo et Foniké Mengué du FNDC, ainsi que Saïkou Yaya Barry de l’UFR pour des faits présumés d’incendie, pillage. Après avoir échangé avec les leaders du FNDC dissous, il a demandé à la presse et aux avocats à faire preuve de responsabilité.
« Nous sommes à une période de transition, la désinformation a tendance à prendre le dessus sur l’information. Lorsque j’entends les gens à partir de l’international tenir des propos à l’égard de notre pays comme un pays de non-respect des droits de l’homme, je m’en rends compte que soit ils le font de mauvaise foi ou ils le font dans l’idée de pouvoir saper tous les efforts des autorités de la transition sur cette question de promotion et de protection des droits de l’homme. Le plus important pour moi, c’est que je viens à peine d’arriver, j’ai appris à travers les ondes de la RFI que M. Diallo qui est placé sous mandat de dépôt pour des faits présumés d’incendie, pillage et tout ce qui s’ensuit, aurait été refoulé en termes de prise en charge sanitaire. Ce qu’il faut déplorer dans la démarche de son conseil, au lieu d’utiliser les médias pour juste parler qui est tout à fait une situation qui arrive à tout moment. Lorsqu’un détenu se plaint de quoi que ce soit, la mesure sanitaire voudrait qu’il se fasse consulter. Mais, lorsqu’on dit qu’il a été admis d’urgence à l’hôpital, ça c’est des histoires. Mais les gens le font souvent dans le but juste de faire la surenchère pour juste mettre la pression sur des magistrats qui gèrent des procédures de manière sereine », a fait savoir le ministre de la Justice et des Droits de l’homme. Avant de rappeler que toutes les personnes qui sont en conflit avec la loi en Guinée sont des personnes qui bénéficient de leurs droits. « Je suis venu le rencontrer ce matin, nous avons échangé, j’ai échangé avec monsieur le directeur de l’administration pénitentiaire, qui m’a fait un point de la situation. Il a été consulté puisque c’est lui qui se plaignait des problèmes respiratoires. Quand vous dites à un médecin vous souffrez de telle maladie, il va toujours demander de faire des examens, soit pour confirmer ou infirmer ce que vous dîtes, pour voir un tout petit peu où est le problème. Pour le moment, le médecin a prescrit 3 bulletins d’examens qui sont payés, il doit suivre ses examens là pour confirmer le problème qu’il a. Nous, dans tous les cas, ce que nous garantissons pour tout le monde, c’est qu’aujourd’hui les personnes qui sont détenues, comme je l’ai promis nous nous battrons pour que leur droit soit respecté », dira-t-il.
Balla Sangaré