Sur les quatre clubs guinéens engagés au départ dans les interclubs de la CAF, seul le Horoya reste en lice, pour le plus grand bonheur de ses dirigeants et de ses supporters. Les rouge et blanc de Matam ont réussi à valider leur ticket pour la phase de groupes de la prestigieuse ligue des champions.
Le 16 octobre dernier, le Horoya AC, le champion de Guinée, s’est qualifié pour la phase de groupes de la ligue des champions, la plus prestigieuse des compétitions interclubs de la Confédération africaine de football (CAF). Les rouge et blanc de Matam ont réussi l’exploit d’éliminer l’Asec Mimosas d’Abidjan, l’un des clubs phares de la Côte d’Ivoire, voire du continent. A l’aller, en déplacement, le représentant guinéen a créé la surprise en s’imposant 1-0 face à la formation ivoirienne dans ses propres installations. Comme indiqué plus haut, le match retour s’est disputé hier dimanche 16 octobre au stade Général Lansana Conté de Nongo. A l’arrivée, les deux équipes se sont quittées sur un score de parité (1-1). Ce qui est synonyme de qualification pour le Horoya AC pour la phase de groupes de la compétition. Il est à espérer que les rouge et blanc feront un bon parcours pour améliorer l’indice du football guinéen au niveau des clubs. Sur les quatre clubs engagés au départ dans les interclubs de la CAF, seul le Horoya reste en lice, pour le plus grand bonheur de ses dirigeants et de ses supporters. L’académie SOAR en ligue des champions, la SAG de Siguiri et le Milo FC de Kankan en coupe de la confédération sont tous passés à la trappe de façon prématurée.
Depuis le triplé historique du Hafia FC dans les années 70 (1972, 1975, 1977) en coupe des clubs champions et le sacre du Horoya AC en coupe des vainqueurs de coupes en 1978, les représentants guinéens peinent à aller au bout des deux compétitions interclubs de la CAF, à savoir la ligue des champions et la coupe de la confédération. De 1972 en 1978, les vert et blanc du Hafia FC ont remporté 3 finales pour 5 finales disputées en ligue des champions. C’était avec la formidable génération de Chérif Souleymane et de Petit Sory.
Etienne Touré