Le très médiatique procès des évènements du 28 septembre 2009 se poursuit au tribunal criminel de Dixinn délocalisé à la cour d’appel de Conakry. Le mercredi 23 novembre, le colonel Claude Pivi, le ministre en charge de la sécurité présidentielle au moment des faits était à la barre en tant qu’accusé dans ces évènements tragiques qui ont endeuillé de nombreuses familles guinéennes. Contrairement à ce que le commandant Aboubacar Sidiki Diakite alias Toumba avait raconté, celui qu’on appelle affectueusement “Coplan” a soutenu dur comme fer que c’est plutôt lui qui aurait imposé le capitaine Moussa Dadis Camara à la tête de la Guinée, après le décès du Général Lansana Conté. “Quand il y a eu mouvement au camp Alpha Yaya Diallo concernant la prise du pouvoir et pour tout finaliser, nous sommes rentrés dans le bureau du Général Sékouba Konaté. Et ce jour, nous étions (4) quatre, à savoir: le colonel Issa Camara, paix à son âme, le Général Sékouba Konaté, le président Dadis et moi. C’est là où, on a discuté de la situation du pouvoir. Sur place, Issa a dit que c’est Sékouba Konaté qui doit prendre le pouvoir. J’ai tapé sur la table pour dire non ! Ce n’est pas Konaté qui doit prendre le pouvoir, mais plutôt Dadis. Toumba n’était même pas là bas ce jour”, a révélé le colonel Claude Pivi qui nie pour le moment tous les faits qui lui sont reprochés dans les évènements du 28 septembre 2009.