Le président du Conseil National de la Transition (CNT), Dr Dansa Kourouma, a reçu le jeudi dernier les vœux de nouvel an de ses collaborateurs et de l’Union des sages de Guinée. A cette occasion, des bénédictions ont été faites afin que le Tout-Puissant Allah puisse continuer à veiller sur la Guinée. Il a aussi parlé du double mandatement.
Dans son intervention, Dr Dansa Kourouma, le président du CNT, a dit ceci: « Connaissant la boîte des réformes inachevées, celle pléthorique et incontrôlée du personnel, la boîte du copinage dans les choix, j’ai passé plusieurs nuits blanches. Est-ce que j’allais être ce président à qui Dieu accordera sa miséricorde pour être en mesure d’achever les réformes ? (…) Ils m’ont tous conseillé de ne pas toucher la réforme de l’administration parlementaire. Parce que c’est l’une des réformes difficiles. Après une longue réflexion, je me suis posé la question à savoir, est-ce qu’accorder le même salaire à deux types de personnes, le premier vient au travail et y reste jusqu’au soir en respectant toutes les directives de ses supérieurs hiérarchiques et le second couché à la maison et ils perçoivent le même salaire? Honnêtement ma conscience ne m’a pas permis de dormir. Je me suis dit que j’ai besoin d’une administration parlementaire où les travailleurs sont rémunérés à leur juste valeur…À ce jour, les centaines de doublons sont dénichés et mis à la disposition de la fonction publique. Près de 30 décès, des morts vivants qui percevaient les salaires ont été radiés. Aujourd’hui, le combat, c’est le double mandatement. C’est-à-dire, ceux qui sont payés dans le budget du CNT et ceux qui sont encore payés dans le budget de la fonction publique. J’ai demandé à tous ceux qui sont dans ce cas de figure de choisir un camp », a déclaré le président du CNT, Dr Dansa Kourouma. Il faut reconnaître que beaucoup de cadres continuent d’émerger à la fois à la fonction et dans des sociétés privées de la place.
Etienne Touré