Abdoulaye Bah, cadre de l’UFDG et ancien président de la délégation spéciale de Kindia a réagi, comme beaucoup d’autres acteurs politiques, à la récente scission des communes du Grand Conakry à la faveur de l’adoption d’une loi par le Conseil national de la transition.
Suite au nouveau redécoupage administratif dans le Grand Conakry, dix nouvelles communes urbaines ont été créées : les communes de Ratoma, Lambanyi, Sonfonia issues de la commune de Ratoma; les communes de Matoto, Gbessia, Tombolia issues de la commune de Matoto; les communes de Dubréka et Kagbelen issues de la commune de Dubréka; les communes de Maneah et Sanoyah issues de la commune rurale de Maneah. Comme il fallait s’y attendre, ce redécoupage administratif a été diversement apprécié et commenté par des acteurs politiques du pays. Le président du PEDN, Lansana Kouyaté, a salué cet acte posé, à l’initiative du ministère de l’administration du Territoire et de la Décentralisation. Pour lui, cela permettra de rapprocher les citoyens de leur administration. Abdoulaye Bah de l’UFDG a lui aussi réagi à cette scission des communes de Conakry. Contacté lundi par nos confrères d’Africaguinee, l’ancien président de la delegation spéciale de Kindia a déclaré que sur le plan juridique, le CNT n’est pas habilité à voter cette loi.
“Même si la commune de Ratoma est scindée en dix communes, cela ne fera pas perdre à l’UFDG ses militants », a déclaré Abdoulaye Bah.
Le colonel Mamadi Doumbouya a promis d’organiser des élections libres et transparentes, de la base au sommet (communales, législatives, présidentielle). Des elections auxquelles aucun membre d’un organe de la transition (président de la transition, CNRD, CNT, Gouvernement) ne sera candidat. Un accord a été trouvé avec la CEDEAO sur une durée de 2 ans à partir de janvier 2023. Mais depuis un certain temps, des acteurs sociopolitiques soupçonne, à tort ou à raison, l’ancien commandant du Groupement des Forces spéciales de vouloir s’éterniser au pouvoir.
Balla Sangaré