Les débats dans l’affaire de “corruption dans la passation, l’exécution et le contrôle des marchés publics et complicité” qui oppose l’ancien ministre de Santé, le Général à la retraite Remy Lamah, la société Soguimap à la société chinoise ZMC se sont ouverts le jeudi 29 février 2024, devant la chambre des appels de la Crief. Ils ont par la suite été renvoyés au 14 mars.
Dans ce dossier, il est important de rappeler que c’est la partie civile représentée par Dr Mamadou Pathé Sow et l’Agent judiciaire de l’Etat représenté par Me Pépé Antoine Lama qui ont interjeté appel contre la décision du 31 juillet dernier qui a renvoyé à des fins de la poursuite le Général à la retraite, Remy Lamah et la société Soguimap Sarl. Le dernier ministre de la Santé du régime Alpha Condé a répondu présent, ce qui n’a pas été le cas pour sa co-prévenue, la directrice générale de la société Soguimap Sarl, qui s’est fait représenter par procuration.
La partie civile et le représentant de l’agent judiciaire de l’Etat ont martelé que cette procuration est caduque et ont demandé à la cour de la rejeter et d’ordonner la comparution de la prévenue qui serait du côté de l’étranger.
Le juge Daye Mara a alors renvoyé l’affaire au 14 mars prochain pour se prononcer sur la recevabilité de la procuration.
Pour rappel, le Général à la retraite, Remy Lamah est accusé par la société chinoise ZMC représentée par Dr Mamadou Pathé Sow qui était chargée de la fourniture à la Guinée des produits pharmaceutiques, obstétricaux et néonataux de soins d’urgence pour les femmes et les bébés d’avoir résilié son contrat au profit de la société Soguimap.
Bintou Kaba