Le pays des anciens pharaons est devenu une gigantesque prison à ciel ouvert pour de nombreux Guinéens qui y vivent. Des milliers de compatriotes, détenus dans les geôles égyptiennes pour séjour irrégulier, ne savaient plus à quel saint se vouer. Par bonheur, le Président de la République, Chef de l’État, Chef Suprême des Forces Armées, Père de la Nation, Son Excellence le Général Mamadi Doumbouya, soucieux de la dignité du Guinéen, vole a leur secours. Le digne héritier de Hadja Mandioula Sylla a instruit le Ministre des Affaires Étrangères, de l’Intégration Africaine et des Guinéens Établis à l’Étranger de commencer sans délai l’opération de rapatriement de tous ceux qui désirent sortir de leur prison en Égypte pour rejoindre la mère patrie.
Mercredi 5 juin, l’avion transportant le premier convoi de ces concitoyens en détresse a atterri à l’Aéroport International Ahmed Sékou Touré de Conakry. Ce vol de Egypt Air a ramené au bercail cent cinquante-trois Guinéens, dont cent trente-une femmes, six fillettes et treize garçons. Ils ont été accueillis à leur arrivée par le Chef de la Diplomatie guinéenne en personne, Docteur Morissanda Kouyaté en l’occurrence, qui leur a déclaré : « Depuis que cette situation a commencé, nous ne sommes pas tranquilles. Sur instruction du Président de la République, nous multiplions les efforts pour vous venir en aide. Mais ce n’était pas facile. Vous savez bien combien les conditions sont difficiles. En Égypte, quand tu fais un an, avant de sortir du pays, tu dois payer 150 dollars, quand tu fais deux ans, c’est 300 dollars, ainsi de suite. Certains parmi vous avaient fait cinq ans, d’autres dix ans. Il fallait d’abord rembourser cet argent.
Donc, ce n’était pas seulement le prix de votre billet qu’il fallait trouver. Il fallait également rembourser cet argent, ce qu’on appelle la pénalité. C’est ce qui a été payé pour vous sortir de prison et vous ramener en Guinée. Le Président Mamadi Doumbouya nous a dit qu’aucun Guinéen ne doit rester là-bas, qu’ils doivent tous revenir, pour ceux qui veulent rentrer, bien évidemment. Vous êtes de retour chez vous. Ici, vous ne serez ni frappés, ni insultés, encore moins torturés. Votre Président est là pour vous, les Ministres aussi. De votre côté, travaillez pour votre pays, pour vous et pour vos parents. Nous allons assurer votre suivi social et ramener les autres. Ici, vous aurez des oreilles pour vous écouter. Nous sommes là pour vous accompagner psychologiquement et dans votre réinsertion, puisque ce n’est pas facile. Certains ont tout laissé en Égypte. Vous êtes maintenant chez vous, on n’est mieux que chez soi. »
Ces paroles réconfortantes, ainsi que le rapatriement découlent des instructions fermes du Président de la République. L’aventure cauchemardesque en Égypte doit finir, sur la base du volontariat. Conakry et le Caire ont trouvé un terrain d’entente pour le rapatriement décent des Guinéens en séjour irrégulier qui peuplent les prisons égyptiennes. Grâce à l’implication personnelle du Père de la Nation, ils recouvrent la liberté et retournent au pays de leurs ancêtres.
Le cas égyptien n’est pas isolé. Fidèle à ses paroles prononcées après la prise de responsabilités du 5 septembre 2021, le Président de la République, Chef de l’État, Chef Suprême des Armées, avait certes promis de développer la Guinée, mais aussi de préserver avant tout la dignité du Guinéen. L’État doit impérativement veiller sur la vie et la sécurité de tous les compatriotes, où qu’ils vivent dans le monde. Ces paroles se sont matérialisées auparavant en Ukraine, au déclenchement de la guerre dans ce pays, au Soudan et en Tunisie, des pays où plusieurs Guinéens étaient en danger. Par la diligence du Président Mamadi Doumbouya, ils ont vite bénéficié dune protection diplomatique, ils ont été pris en charge et ramenés à Conakry, en toute sécurité.
Ainsi, le premier magistrat du pays, le Général Mamadi Doumbouya a toujours joint l’acte à la parole. Il ne se lasse pas de prêter l’oreille aux plaintes et aux vœux de ses compatriotes. Parallèlement, il bâtit le pays et poursuit, impassible et impavide, la refondation de l’État et la rectification institutionnelle.
L’enfant prodige de Kankan-Nabaya, digne héritier de la maman nationale, Hadja Mandioula Sylla, est l’Homme Providentiel que la Guinée attendait pour connaître un mieux-être et un avenir prometteur.
Mandian SIDIBÉ
Journaliste